Depuis la nuit des temps, l’être humain cherche à laisser une trace.

Avant même les mots, il y eut les formes sur la pierre, les visages gravés sur les parois des grottes, ces silhouettes ocre sur les parois. Bien avant le selfie, il y avait déjà ce désir ancestral de se voir, de se savoir vu, de témoigner de son passage sur notre planète.

Est-ce pour matérialiser sa présence en ce monde, entrer dans la postérité, se connecter à ses semblables ou pour s’apprivoiser soi-même ?

Le portrait n’est pas né avec la photographie. Il est l’écho, dès lors que l’humanité est dotée de la conscience de son existence, d’un besoin fondamental : se reconnaître dans le regard de l’autre, mais aussi dans le sien à soi-même.

Peintures, sculptures … chaque époque a tenté, avec les outils de son temps, de capturer l’essence de l’être, au-delà des apparences.

Réaliser son portrait est alors un acte fort, engageant, mais au combien précieux.

 

Aujourd’hui, à l’ère de l’image instantanée, le portrait semble s’être dissous dans un flux sans fin d’images impersonnels et fugaces. Une trace hautement éphémère de l’instant perdu dans le flux des réseaux sociaux.

Ils sont aussi des selfies filtrés, des visages lissés afin de fuir tout risque de comparaison … petit à petit, ils se déshumanisent.

Autant d’images dont la production démesurée, immédiate, souvent sans recul ni conscience mènent à une certaine vacuité.

Nos téléphones en sont remplis … mais, ces images ont-elles une vraie valeur émotionnelle ?

 

Le véritable portrait n’a rien à voir avec cela. Il est une démarche, une expérience personnelle intime, incarnée, consciente.

Il ne cherche pas à séduire, ni à plaire, encore moins à être validé.

Le portrait, dans sa forme la plus sincère, est un acte sacré de rencontre avec soi.

Ce n’est pas l’image qui compte, mais le regard que l’on ose porter sur soi-même.

Faire un portrait de soi, ce n’est pas simplement se montrer. C’est se regarder avec courage, accueillir ses contours, ses zones d’ombre et de lumière, ses rides, ses cicatrices, ses imperfections, autant de souvenirs finalement précieux de notre existence.

 

Il y a quelque chose de profondément libérateur dans le fait d’oser apparaître.

Oser être vu, tel qu’on est.

Non pas pour se comparer, mais pour se retrouver.

Non pas pour se juger, mais pour se réconcilier.

 

Chaque portrait est une empreinte.

Une empreinte d’un moment, d’un état d’âme, d’une présence au monde.

C’est une mémoire vivante de qui l’on est, ici et maintenant.

Un reflet de l’âme ancrée dans la matière.

 

Dans mon approche de la photographie, je vous propose de vivre cette expérience.

Je vous offre un espace où vous pouvez exister pleinement, en sécurité, sans masque.

Un espace où le portrait devient un rituel de reconnexion à soi, une expérience sensible, parfois bouleversante, souvent libératrice.

 

Ce n’est pas avec une énième photo que vous repartirez.

C’est avec un regard nouveau, une part de vous avec laquelle vous aurez osé vous reconnecter.

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